« Approche de l’architecture de la Maison du Jardinier par le corps »
Ateliers du Patrimoine, La Garenne-Lemot – 1999
Conseil Général de Loire Atlantique

Construction – © Photo Ch. J.

Maquette au 1/33ème entièrement démontable par les enfants. Cet outil permet aux enfants de comprendre la réalité du jeu de volumes variés de la Maison du jardinier ainsi que la richesse décorative de ses ouvertures.
Cette maquette est régulièrement manipulée par les élèves depuis janvier 2000 aux Ateliers du Patrimoine de la Garenne-Lemot.

Cliquer sur les flèches pour visualiser les étapes de la construction.

Public scolaire destinataire : cycles 2 et 3 : grande section maternelle à CM2 (l’organisation des ateliers est adaptée en fonction du niveau des élèves.

Objectifs :

  • se repérer dans l’espace
  • lire l’architecture, reconnaître les formes et en maîtriser le vocabulaire
  • comprendre la construction, reconnaître les matériaux et leur mise en place
  • évaluer des proportions

Article paru dans la revue «303» Arts, Recherches et Créations, nº 62 / nov. 1999

Maquette pédagogique de la Maison du Jardinier

« Le Conseil général de Loire-Atlantique vient de se doter pour ses Ateliers du Patrimoine au domaine départemental de La Garenne Lemot d’un nouvel outil pédagogique. Il s’agit d’une maquette démontable à l’échelle 1/33e (trois centimètres pour un mètre) de la Maison du jardinier.

Au fil des expériences menées avec différents types de public scolaire, et particulièrement avec des enfants aveugles ou malvoyants, le besoin s’est fait sentir d’une représentation en trois dimensions et manipulable de la Maison du jardinier, édifice phare de l’architecture rustique à l’italienne caractérisée par le jeu de ses volumes variés et la richesse décorative de ses ouvertures .

C’est à Christophe Jacquin, maquettiste à Toulouse, que l’on doit la réalisation de cet objet aux qualités apparemment contradictoires, puisqu’une grande solidité était requise en même temps que légèreté et esthétique. Réalisée en bois et contreplaqué, cette maquette se démonte en trente-huit pièces pour des dimensions maximales de 1,52 x 0,90 x 0,46 m ; pour Christophe Jacquin, « la maquette facilite une approche de l’architecture, de ses formes, de son langage, de sa logique. Elle autorise un acte le plus souvent interdit : toucher. L’enfant peut mieux comprendre la distribution des bâtiments dans l’espace, l’orientation, le rapport d’échelle. Quand il retire un à un les éléments de l’ensemble jusqu’aux rochers affleurant le sol, le plan apparaît et se laisse parcourir au toucher. L’invisible devient visible : l’évidence du plan ».